Epice
Actualité publiée le 08/04/2022
Après Dana, c’est Epice qui nous a quitté cette semaine. Une des dernières « historique » de l’élevage.
Issue d’une portée d’exception avec les Esquisse, Ezael, Eto’o, Edelweiss, Eicha, Enok…Epice montrait dès ses premières sorties avec ses frères et sœurs mais aussi avec ses cousins de la portée de Tafna et Flok, une mentalité, une personnalité et une indépendance qui ne laissaient pas indifférents.
Je me souviens de ces sorties estivales à Mèze ou sur le Larzac, en compagnie de Pierre, d’Alex et de Noëlle sur le point d’accoucher d’Adrien.
Epice ne nous apparaissait pas comme la plus styliste parmi les chiots de cette portée avec pas mal de chien de classe, mais elle se comportait toujours en leader. Toujours la première, toujours devant, avec une personnalité, un regard malicieux.
Un peu plus tard, en Espagne, avec ses frères et sa sœur Esquisse, elle montrait toujours la même passion. A 8 mois, dans des terrains inondés, elle prenait déjà une quantité de points sur des perdreaux qu’elle poursuivait dans de grandes gerbes d’eau. Sa passion, son courage et sa détermination la rendaient parfois difficile à récupérer tant qu’elle pensait pouvoir trouver un perdreau. Il était clair qu’un talent pointait le bout de son nez.
Elle obtiendra facilement son TAN mais ne participera pas à la finale pour se préparer en Pologne pour une discipline qui semblait faite pour elle : La Grande Quête. Hélas, le derby de printemps me laissait dubitatif malgré trois reprises. Je ne revoyais pas la chiennz que je connaissais à l'entraînement. Les premières présentations en GQ qui suivaient, confirmaient mes craintes. On devait se rendre à l’évidence. Epice accusait beaucoup trop ses chaleurs et surtout les grossesses nerveuses qui suivaient. Pétillante, avec des trajectoires énormes et d'une redoutable éfficacité par certaines périodes, elle pouvait avoir la tête ailleurs pendant de longues semaines.
C’est donc à la chasse qu’elle sera destinée et où elle me laissera le plus de souvenirs. D’abord sur les perdreaux de Pouzolles puis sur les bécasses dans les travers d’épines noires. Epice allait chercher des oiseaux là où beaucoup n’auraient jamais mis les pattes voire même les yeux. Capables d’enchaîner des journées de chasse sans baisser de pieds dans les milieux les plus pentus et les plus hostiles, elle aura fait tirer beaucoup d’oiseaux et participé à la formation de quelques bécassiers à 2 et 4 pattes.
Parallèlement à la chasse, elle montra aussi de grandes qualités de reproductrice. On se souviendra de ses enfants, Idro, Ivana, Inox, Jericho, J’M, Maverick, Mig ou Ovalie, autant de chiens, qui sur le terrain ou comme reproducteurs permettront à Epice de rester encore longtemps présente dans les pedigrees, comme ses ascendantes Diablesse, Gina, Luna, Uléna...
Hier, Épice est partie comme elle a vécue. Discrètement, dans le bureau où elle vivait désormais.
Il y a des chiens si discrets, que l’on ne s’aperçoit de l’importance qu’ils ont, que par le grand vide qu’ils laissent. Et aujourd'hui il y avait de la place.
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Issue d’une portée d’exception avec les Esquisse, Ezael, Eto’o, Edelweiss, Eicha, Enok…Epice montrait dès ses premières sorties avec ses frères et sœurs mais aussi avec ses cousins de la portée de Tafna et Flok, une mentalité, une personnalité et une indépendance qui ne laissaient pas indifférents.
Je me souviens de ces sorties estivales à Mèze ou sur le Larzac, en compagnie de Pierre, d’Alex et de Noëlle sur le point d’accoucher d’Adrien.
Epice ne nous apparaissait pas comme la plus styliste parmi les chiots de cette portée avec pas mal de chien de classe, mais elle se comportait toujours en leader. Toujours la première, toujours devant, avec une personnalité, un regard malicieux.
Un peu plus tard, en Espagne, avec ses frères et sa sœur Esquisse, elle montrait toujours la même passion. A 8 mois, dans des terrains inondés, elle prenait déjà une quantité de points sur des perdreaux qu’elle poursuivait dans de grandes gerbes d’eau. Sa passion, son courage et sa détermination la rendaient parfois difficile à récupérer tant qu’elle pensait pouvoir trouver un perdreau. Il était clair qu’un talent pointait le bout de son nez.
Elle obtiendra facilement son TAN mais ne participera pas à la finale pour se préparer en Pologne pour une discipline qui semblait faite pour elle : La Grande Quête. Hélas, le derby de printemps me laissait dubitatif malgré trois reprises. Je ne revoyais pas la chiennz que je connaissais à l'entraînement. Les premières présentations en GQ qui suivaient, confirmaient mes craintes. On devait se rendre à l’évidence. Epice accusait beaucoup trop ses chaleurs et surtout les grossesses nerveuses qui suivaient. Pétillante, avec des trajectoires énormes et d'une redoutable éfficacité par certaines périodes, elle pouvait avoir la tête ailleurs pendant de longues semaines.
C’est donc à la chasse qu’elle sera destinée et où elle me laissera le plus de souvenirs. D’abord sur les perdreaux de Pouzolles puis sur les bécasses dans les travers d’épines noires. Epice allait chercher des oiseaux là où beaucoup n’auraient jamais mis les pattes voire même les yeux. Capables d’enchaîner des journées de chasse sans baisser de pieds dans les milieux les plus pentus et les plus hostiles, elle aura fait tirer beaucoup d’oiseaux et participé à la formation de quelques bécassiers à 2 et 4 pattes.
Parallèlement à la chasse, elle montra aussi de grandes qualités de reproductrice. On se souviendra de ses enfants, Idro, Ivana, Inox, Jericho, J’M, Maverick, Mig ou Ovalie, autant de chiens, qui sur le terrain ou comme reproducteurs permettront à Epice de rester encore longtemps présente dans les pedigrees, comme ses ascendantes Diablesse, Gina, Luna, Uléna...
Hier, Épice est partie comme elle a vécue. Discrètement, dans le bureau où elle vivait désormais.
Il y a des chiens si discrets, que l’on ne s’aperçoit de l’importance qu’ils ont, que par le grand vide qu’ils laissent. Et aujourd'hui il y avait de la place.