ANTOINE
Actualité publiée le 04/04/2018
ANTOINE PAGES NOUS A QUITTE
Cheville ouvrière des fields et de la finale de Brioude avec son complice Jac, éleveur amateur de setters sous l'affixe de la Petite Limagne, Antoine nous a quitté il y a quelques jours. Ses obsèques religieuses auront lieu vendredi à 15 heures à Brioude.
Passioné de chasse, de perdreaux et de chiens, Antoine savait se mettre au service des cynophiles avec une gentillesse et une énergie incroyable.
Ses perdreaux étaient toujours là où étaient collées les gommettes sur le plan. Une gommette par couple au printemps, puis le nombre d'oiseaux écrit sur la gomette en été...
Il serait trop long de décrire Antoine. Ceux qui l'ont connus et aimé, savent.
Je garderais le souvenir d'une journée de chasse sur le Causse d'Aumelas. Antoine m'avait tant offert de perdreaux gris, son hospitalité, sa gentillesse, que je l'avais invité sur mes rouges.
Il faisait chaud, très chaud en ces premiers jours d'octobre. Le terrain de garrigue est dur, très dur et Antoine devait friser les 80 ans.
Nous avons chassé de la nuit à la nuit. Il savait que j'avais droit à 3 perdreaux par semaine. A 18 heures, Antoine en avait décroché un et moi un autre. Celà faisait déjà un moment que je n'osais continuer, le pensant fatigué et je ne voulais pas qu'il se sente obligé de rester. Et alors que nous étions aux voitures et que je pensais rentrer, Antoine me dit : "on pourrait peut-être mettre encore un coup de chiens sur le terrain que nous avions fait ce matin? Nous pouvons peut-être y revoir les oiseaux, à moins que vous vouliez en garder un pour demain?"... Et nous y sommes retourné, encore ! Et Antoine tua le 3ème oiseau à l'arrêt de sa petite setter qui lui avait donné tant de soucis. Nous sommes rentrés à la nuit noire au rendez vous. Madeleine nous y attendaitt avec Noëlle. J'ai vu dans les yeux d'Antoine le bonheur et la fierté d'un gamin. Je le pensais indestructible.
Merci pour tout Antoine ! Il y a quelques temps, je vous avais promis de passer après le championnat Pointer. Je serais là vendredi, Antoine, pour embrasser Madeleine et Jac.