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CHAMPIONNAT D'EUROPE GQ - un peu d'histoire

Actualité publiée le 25/02/2013
CHAMPIONNAT D'EUROPE GQ - Un peu d'histoire

 Lors de la seconde édition du championnat d’Europe de grande quête, l’avoccato Zurlini a fait un discours très explicite de ce championnat d’Europe pour une meilleure compréhension de la philosophie et de l’idée directrice qui ont animé JP BOUIN et les présidents d’alors pour la création de cette manifestation prestigieuse. C'était il il y a 30 ans :

" Nous sommes à la deuxième édition de ce championnat d’Europe Pointer de Grande quête.
Une manifestation née d’une idée de M BOUIN, président du pointer club français, à la quelle les autres pointers clubs d’Europe ont immédiatement accédés avec enthousiasme.
Et c’est à cette initiative qu’on doit la création du club international pointer, que je voudrais voir opérer bientôt, parce que je suis convaincu qu’une ample collaboration entre les clubs rendra même plus facile la compréhension de l’esprit de ce championnat.
Le but de cette manifestation n’est pas celui de faire un champion de plus, mais celui d’indiquer à la reproduction étalons et lices et conséquemment les courants de sang, dont un jury international qualifié a contrôlé les hautes qualités de travail et en même temps morphologiques.
Nous avons voulu un championnat de grande Quête : une formule crée pour valoriser les grandes qualités d’audace, d’allure, de caractère, olfactives, de rapidité, de réflexes, de sujets qui puissent transmettre « leur lymphe vital » pour éviter la déchéance vers une « aurea mediocritas » d’une des races dont l’essence est celle du pur-sang ;
Donc aucune faiblesse pour les chiens, même si ils ont démontré de grandes qualités de chasse, qui ne savent pas exprimer les qualités de grande quête. A l’Opéra, à la Scala, à la Festspielhaus de Bayreuth, il n’y a de place que pour les grands ténors et les grandes sopranos auxquels seulement on peut pardonner un petit accident, toujours possible, sur un ut de poitrine ou sur un mi bémol.
D’autre part, les grands bruits peuvent assourdir et l’habitude aux tons trop hauts peu nous rendre incapables d’apprécier les préciosités de Shubert et de Debussy.
Je veux dire qu’on ne devra jamais oublier le style : perdre le style, c’est perdre la race.
La formule que l’on a mise au point pour ce championnat devrait nous aider à tenir la route que nous nous sommes fixé : le style est incontestablement donné, ensemble, par la construction et le tempérament.
Guilio Colombo a écrit : « Un pointer coule à coups secs parce que sa construction ne lui permet pas de glisser et son tempérament ne lui permet pas d’avancer au pas ».
Les exceptions ne font pas la règle : elles la confirment parce qu’elles l’impliquent.
Ce n’est pas la peine de rappeler que le championnat d’Europe n’est pas crée en contre position à la coupe d’Europe, dont le règlement et ses applications ne sont pas discutables ici. Je pense au contraire, que l’on doit se rappeler du caractère de REVUE que cette manifestation doit garder si on veut qu’elle puisse garder sa vitalité technique et poursuivre son but.
Les concurrents, et plus encore les juges, devront oublier toujours, leur propre nationalité : notre problème est de désigner à la reproduction les meilleurs pointers, et dans ce cas nous auront tous gagné ; en cas contraire, nous aurons tous perdu.
Ici l’honneur de personne n’est mis en jeu et nous ne sommes pas ici pour défendre le sol sacré de notre patrie. Le pointer est patrimoine commun à nous tous.
Nous sommes ici, tous ensemble, pour faire vivre le Pointer, orgueilleusement et joyeusement unis par notre commune passion pour cette grande race".


Zurlini
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