Comptage perdrix
Actualité publiée le 14/08/2012
Comptage perdrix à Pouzolles
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Week-end de travail mais aussi de convivialité avec le désormais traditionnel comptage perdrix de Pouzolles organisé par Patrice Montolio, nouveau président de la société de chasse et membre du bureau du GIC des Capitelles.
En compagnie d'autres Pointers et de 2 setters de l'élevage, les MDZ étaient au rendez vous. Ils étaient là en force avec Goliath et Gringo (Single x Barça), Ultime (Tartaro x Luna), Cibelle (Luxor x Ultime) conduits par Patrice. Olivier, autre partenaire de l'élevage était venu du Jura et commençait sa série de comptage en plaine avant de s'attaquer aux Alpes avec Bambou (Uléna x Icks) et la petite Harley (BeBop x Décibel), Pierre avec Buléria (Titan x Tafna) et Epi (Flock x Tafna), Jojo, encore un partenaire historique de l'élevage découvrait les perdrix avec sa bécassière Eicha (Tirano x Uléna).
Alex, junior de la journée mais désormais habitué, conduisait sa petite Edelweiss (Tirano x Uléna) et Vivi (Véga).
Décibel (Ayrton x Barça) après sa maternité, retrouvait avec moi et Vanda (Véga) les terrains et les oiseaux, un talent intact pour quelques séquences de pur plaisir.
L'occasion pour les MDZ de se rendre utiles, traits d'union efficaces entre la chasse et le fields, ils ont montré ce pourquoi ils ont été crées : affronter dans les conditions les plus difficiles les perdreaux rouges, les vrais, ceux qui piètent parce qu'ils connaissent le terrain et non parce qu'ils ne savent pas trop où voler.
Le combat est difficile, très difficile, souvent inégal. Le pointer gagne parfois, perd parfois, mais certains gagnent plus que d'autres. Et la sélection se fait aussi là. Surtout là ! Une sélection sur la descendance, une occasion de vérifier ce que l'on a crée.
Il faut tenir 4 heures sous la chaleur, sur des terrains morcelés ou le rythme doit être soutenu mais est perpétuellement cassé par des fossés, des vignes en travers, des friches, des bruyères, des haies, des talus. Il faut relancer la machine en permanence et c'est éprouvant en début de saison quand on avoisine les 30 degrés. Au bout du compte, il faudra avoir un sens de la place pour trouver les oiseaux, le moteur et la mécanique pour qu'il reste assez de lucidité pour ne pas les faire voler, mais encore assez de courage et de force, de violence et d'autorité pour verrouiller ces perdreaux nés sur le terrain.
Avec plusieurs dizaines d'arrêts, les plus vieux ont confirmé toute leur science sur les oiseaux les plus roublards. Les plus jeunes ont montré de grandes dispositions, parfois même surprenantes ! On en reparlera.
Le pointer lorsqu'il se montre utile et efficace ne gagne pas de coupe, de challenge ou de trophée, mais il gagne quelque chose de plus important : la reconnaissance par les chasseurs, par les gestionnaires. Et ce n'est pas la plus petite des victoires !
Un grand merci donc à Patrice de nous donner l'occasion de faire passer un message que je m'efforce de transmettre depuis des années en ayant parfois l'impression de prêcher dans le désert, merci à la Diane Pouzollaise, à Pierrot, son inusable ex-président qui affichait une forme retrouvée, à Gilles, à Philippe qui nous reçoit pour le repas. merci aux autres sociétaires et participants pour leur accueil et leur hospitalité. Bravo à eux pour leurs efforts de gestion et leur travail pour la perdrix rouge mais aussi pour le lapin.
Merci aux partenaires de l’élevage et à leur MDZ de relever le défi !
Ce week-end, des MDZ seront encore en force en comptage de cailles sur le plateau, d'autres seront en montagne sur les Barta et les coqs, d'autres iront encore affronter les perdreaux pour affiner des comptages, participer à la gestion cynégétique.
Les chenils vont encore se vider, l'infirmerie se remplira certainement un peu, mais l'armoire aux analyses et aux souvenir va se remplir elle aussi naturellement.
Naturellement avec un grand "N" !
Aller chercher les oiseaux : Décibel en action
Et moi je compte pas !???
Toute l'envie et la détermination de Cibelle
t'es pas un perdro toi !